États généraux de l’alimentation, les territoires concernés
Mieux répartir la valeur dans la chaîne alimentaire et répondre aux attentes sociétales : les États généraux de l’alimentation entendent rebattre les cartes du pacte entre l’agriculture et la filière alimentaire et entre l’agriculture et les citoyens consommateurs. Ils ont été lancés le 20 juillet.
Emmanuel Macron souhaite donner un nouvel horizon agricole et alimentaire à la France pour sortir les agriculteurs de la crise et répondre aux demandes de la société. Il a décidé de réunir l’ensemble de la filière alimentaire et les parties prenantes pour débattre de ces enjeux au sein des États généraux de l’alimentation. Pilotés par le ministère de l’Agriculture, ils rassemblent notamment les ministères de la Transition écologique, de l’Économie et de la Santé. Quatre objectifs ont été fixés : définir un cadre clair pour mieux répartir la valeur, conforter la confiance des Français dans leur alimentation, l’accès à tous à une alimentation de qualité et réconcilier agriculture et environnement. Des enjeux au coeur des préoccupations des collectivités tant en matière de préservation du foncier agricole et d‘espaces verts, du maintien de la vie dans les espaces ruraux et du lien entre agriculteurs et urbains, de circuits courts, restauration collective, sensibilisation à l’importance d’une alimentation équilibrée, etc.
Quatorze ateliers en deux phases
L’événement, lancé le 20 juillet, se déroulera de la fin août à la fin novembre, en deux phases. La première concerne la création de la valeur et sa juste répartition dans la filière notamment au niveau de l’exploitant. À partir d’octobre, les débats porteront sur des pans sociétaux centrés sur une alimentation saine et accessible à tous : gaspillage alimentaire, santé, environnement, etc. Les discussions démarreront en octobre jusqu’à la fin novembre.
Filières agricoles et agro-alimentaires, acteurs économiques concernés, collectivités, associations de consommateurs et environnementales, sont invités à débattre au sein de quatorze ateliers. Les citoyens peuvent s’exprimer à travers une plateforme participative, egalimentation.gouv.fr.
Quels résultats attendus ? Les discussions devraient aboutir à la création d’un agenda des solutions. Des leviers seront préconisés dans chaque atelier. Ils porteront aussi bien sur des actions à court et long termes.